À Mons-en-Baroeul, dans les Hauts-de-France, l’entreprise Heineken fait confiance à Paprec pour gérer ses déchets directement sur le site. Sur place, nos équipes assurent la gestion déléguée de la déchetterie de l’usine.
Depuis quelque temps, l’emballage plastique est mis à l’index. Notamment dans le cadre d’une émission Cash Investigation, « Plastiques, la grande intox ». Pourtant, si l’usage de ce matériau s’est considérablement développé, c’est que les industriels du secteur plébiscitent son intérêt sanitaire et environnemental. Et la filière s’est mobilisée pour recycler efficacement cette matière.
Pourtant, si le plastique s’est imposé, ces dernières années, dans l’emballage alimentaire, c’est que le matériau « offre la meilleure combinaison possible de performances techniques, économiques, sanitaires et environnementales », signalent les organisations professionnelles de la plasturgie. Qui complètent : « Les plastiques permettent de mieux préserver et conserver les produits en évitant les contaminations et en optimisant leur durée de vie.
Par ailleurs, l’emballage en plastique affiche les meilleures performances en termes d’économies de ressources et d’émissions de CO2 ». En effet, remplacer les emballages plastique en Europe par des matières alternatives multiplierait la masse par quatre et demanderait le double de l’énergie consommée au cours de leur cycle de vie. Et les émissions annuelles de CO2 seraient triplées (étude cabinet Denkstatt).
Dans un premier temps, bouteilles et flacons étaient concernés mais la filière s’est mobilisée pour mettre en place l’extension des consignes de tri. Actuellement, un tiers des Français peuvent ainsi mettre tous leurs emballages plastique dans la poubelle de tri sélectif. Le message diffusé par l’émission Cash Investigation donne à penser que le recyclage des plastiques ne sert à rien, alors qu’il fait économiser les ressources naturelles de la planète. En outre, remplacer une tonne de plastique issu du pétrole par une tonne de plastique issu du recyclage génère une économie de 2,5 tonnes d’émission de CO2.
Paprec, leader du sujet en France, a investi dans des usines de tri dernière génération pour séparer finement les différentes sortes de plastique. Le Groupe possède dix usines de régénération qui transforment en nouvelle matière première 90 % du plastique entrant. Ces usines Paprec proposent à leurs clients des matières premières issues du recyclage répondant à leurs attentes techniques et surtout sanitaires (cf. Reportage page 20). FPR, son usine basée à Limay, en Île-de-France, par exemple, a demandé un investissement de 40 millions d’euros. Modèle technologique en Europe, elle fabrique du plastique recyclé apte au contact alimentaire pour refaire par exemple des bouteilles à partir de bouteilles – ou, bientôt, des barquettes à partir de barquettes.
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