Des industriels de renom font confiance à Paprec

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Écrit par AlexandraP 21 janvier 2019

C'est la dernière grande conquête en date de Paprec : Procter & Gamble, groupe multinational connu pour ses produits de grande consommation (lessives, détergents et couches pour bébé). Le géant américain a confié l’été dernier à Paprec la gestion des déchets de son site d’Amiens. « Procter & Gamble a pour objectif de recycler 100 % de ses déchets d’ici à 2030. Ils se sont donc naturellement tournés vers le leader du recyclage en France », souligne Jonathan Feriaud, directeur commercial grands comptes. Au-delà de Procter & Gamble, des groupes à l’instar d’Heineken, Faurecia, Nestlé, Decathlon ou encore Plastic Omnium optent pour la solution Paprec.

Pour comprendre le phénomène, un petit retour en arrière s’impose. Paprec a tissé sa toile depuis de nombreuses années et remporté des victoires importantes et symboliques (Disneyland Paris, Aéoroports de Paris) qui ont motivé les équipes en interne et encouragé ensuite les industriels de renom à faire confiance à Paprec.

L’an passé, Paprec est ainsi entré dans 15 nouvelles usines du top 100 français, notamment les Chantiers de l’Atlantique STX (30 000 tonnes de déchets par an), Arc International, Airbus, MBDA et Thales. Cette même année, le Groupe pénétrait aussi le marché des équipementiers automobiles et de nombreuses usines agro-alimentaires (Barilla), et gagnait également sa première usine dans l’industrie chimique (Akzo Nobel).

Pour convaincre, pas de recette toute faite. Chaque cas est particulier. « On fait du sur-mesure en s’adaptant aux contraintes des sites (surfaces disponibles, étendue du site), explique Olivier Beau, Directeur industries et marketing. Nous sommes aussi capables, a contrario, d’externaliser à 100 % la prestation comme chez STX. Ils avaient besoin de surfaces pour produire leurs navires. Nous avons été capables de leur proposer une organisation et des investissements à côté pour gérer de façon exclusive leurs déchets et leurs chutes métalliques. À chaque fois, nous remettons en cause nos schémas. »

Paprec a bâti aussi sa réputation en innovant

Grâce à une capacité d’investissement supérieure à celle de la concurrence, Paprec peut proposer des solutions innovantes. Dans l’usine d’Airbus de Bouguenay, à Nantes, on fabrique les caissons centraux de la moitié des avions produits dans le monde. Travaillés à la tourneuse-fraiseuse, des copeaux d’un alliage aluminium-lithium tombent dans des convoyeurs en dessous de l’atelier. Ils sont ensuite amenés dans une briqueteuse qui va compacter les déchets et chasser l’huile de coupe pour les préparer au recyclage.

« Nous avons mis en place deux briqueteuses avec un système de chargement en big bags et non plus des bennes comme auparavant », explique Olivier Beau. L’intérêt ? d’abord, stocker les big bags chez le client, ce qui assure à ce dernier que c’est bien sa matière, qui est chargée. Autre avantage : le transport en camion totliner. « On peut couvrir des distances plus longues, et donc trouver des filières de valorisation plus diversifiées », souligne Olivier Beau.

Chez Procter & Gamble, sur le site d’Amiens, Paprec s’est également imposé par l’innovation. « Pour la collecte, nous avons optimisé la gestion des flux proposant une mini-benne à ordure ménagères électrique, raconte Jonathan Feriaud, Directeur commercial grands comptes. Cet outil innovant a conforté le client sur des objectifs très importants en termes de sécurité et de coactivité. Nous lui offrons également la traçabilité des déchets qu’il produit dans l’usine, zone par zone et matière par matière. Nous détruisons, enfin, ses produits finis sur place, ce qui n’était pas le cas auparavant. » Pour les contrats Faurecia, Plastic Omnium et Nestlé, Paprec a fait la différence en proposant un matériel d’une qualité supérieure à celle de la concurrence, et un meilleur suivi du client et de l’accompagnement tout au long du contrat.

Maximiser le recyclage

À l’heure de la loi de transition énergétique, le mot d’ordre, dans les industries, c’est zéro déchet en décharge. En optant prioritairement pour le recyclage et la valorisation des déchets, Paprec va dans le sens de l’histoire.

« Le succès de Paprec est aussi lié à des choix industriels payants, comme investir dans des centres de tri. Il est plus efficace de ramener et trier les déchets en mélange dans les usines dotées d’outils performants que de multiplier les collectes et les hommes sur site pour trier », souligne Stéphane Heusdens, Directeur commerce Groupe. « Notre ADN, c’est le recyclage. Lorsque nous rencontronsquelqu’un qui veut recycler plus, cela résonne formidablement pour le Groupe que j’ai créé », ajoute Jean-Luc Petithuguenin, le Président-fondateur de Paprec Group.

Bilan chez le groupe ADP ? Le taux de recyclage a été multiplié par trois en moins de 18 mois.

Méthode et continuité de service

La victoire est aussi affaire de méthode. Chez Paprec, celle-ci s’est formalisée au gré des premiers appels d’offres puis elle a été tes-tée ensuite chez les clients. « Nous sommes les experts d’une nouvelle façon de traiter les déchets en les recyclant. Nous expliquons systématiquement comment nous allons démarrer le contrat, quelles en sont les étapes, les indicateurs de performance et de suivi. » À cette méthode s’adosse un bureau d’études avec des ingénieurs et des outils de suivi des contrats efficaces (My Paprec, EasyReport).

Enfin, dernier atout de Paprec et non des moindres, la garantie de la continuité de ser-vice. « C’est un des engagements demandés par les industriels. Les entreprises françaises tournent à plein et elles n’ont jamais autant produit que depuis dix ans. Il ne faut pas qu’il y ait d’entrave à cette production », souligne Olivier Beau. La qualité de service et la fiabilité des matériels sont essentiels avec une maintenance préventive et curative. Aujourd’hui, Paprec est le seul sur le marché à avoir internalisé cette prestation avec Paprec Techniques. « Entre les visites périodiques et les interven-tions d’urgence dans les agences et chez les clients, les hommes de Paprec Techniques réalisent 18 000 interventions par an, soit en moyenne 70 par jour », explique Vincent Groult, son Directeur.